L’Agoraé Strasbourg ouvrira ses portes mardi 3 décembre prochain1 au pied de la Faculté de droit. Gérée par l’Afges, fédération des étudiants d'Alsace, elle proposera des produits peu chers et des activités aux étudiants.
Dans son enquête sur les conditions d’études et de vie des étudiants alsaciens publiée en septembre 2012, l’Afges indique qu’un étudiant sur trois déclarait ne pas manger parfois ou régulièrement à sa faim. Et pour un quart d’entre eux – soit 6 000 étudiants – c’était par manque de moyens.
Pour répondre à cette paupérisation étudiante, l’association, en collaboration avec l’Université de Strasbourg et le Fond de dotations Créateur d'avenir, ouvrira une épicerie solidaire début décembre dans les locaux de l’Université du temps libre, à l’entresol de la Faculté de droit. Baptisée Agoraé2 Strasbourg, il s’agira de la septième épicerie du genre en France après Lyon, Nice, Brest, Lille, Nancy et Orsay.
« Nous proposerons des produits de première nécessité – denrées alimentaires, produits d’hygiène et fournitures scolaires – à des prix inférieurs à ceux du marché privé », explique Alexandre Schohn, président de l’Agoraé Strasbourg. Pour en bénéficier, l’étudiant devra justifier d’un reste à vivre situé entre 2,20 et 7 euros par jour. Un travailleur social du conseil général du Bas-Rhin tiendra une permanence tous les mercredis dans les locaux de l’épicerie pour étudier les dossiers.
Des horaires avantageux pour les étudiants des autres campus
« En abaissant le budget alimentaire des étudiants, nous souhaitons leur permettre de dégager plus de temps pour leurs études ; ils n’auront plus forcément besoin de travailler en dehors et auront l’esprit plus serein pour se concentrer en cours. » Et si l’épicerie se situera à l’Esplanade, les étudiants des autres campus pourront tout de même en bénéficier grâce à des horaires avantageux : de 16 h à 19 h 30 mardi, jeudi et vendredi et de 11 h à 13 h et de 14 h à 19 h 30 le mercredi.
En plus de l’alimentation, l’Agoraé sera aussi un lieu promoteur de lien et de réinsertion sociale, ouvert à tous les étudiants. Via des activités sur différentes thématiques – ateliers cuisine, conseils pour la gestion de son budget ou pour écrire un CV, etc. – l’Afges espère inciter les étudiants à s’engager dans la vie associative et étudiante en participant ou en créant des projets. Alexandre confie : « Nous souhaitons qu’ils deviennent de véritables consomm’acteurs ! »
Floriane Andrey
Aujourd’hui étudiante à l’École supérieure du professorat et de l’éducation de l’académie de Strasbourg, Margot Bottlaender a débuté la compétition en ski alpin il y a une quinzaine d’années. Depuis, elle enchaîne les performances. Du 11 au 21 décembre prochain, elle participera, avec l’équipe de France, à la 26e édition des Universiades d’hiver en Italie.
La saison de ski commencera dans quelques jours pour Margot Bottlaender. De fin novembre à fin mars - début avril, la jeune femme va enchaîner quelque 40 compétitions internationales de ski alpin. Elle tentera à chaque fois de se distinguer que ce soit en slalom, en slalom géant, en super G ou en combiné.
Comme beaucoup de skieurs de haut niveau, Margot a chaussé ses premiers skis dès son plus jeune âge. Originaire de Sainte-Marie-aux-Mines, commune adossée au massif des Vosges, elle a fait ses débuts à la station du Lac blanc. « Mes parents nous avaient inscrites, mes sœurs et moi, au ski-club Bonhomme, nous passions tous nos mercredis à la station », explique Margot. Mais très vite, la jeune Alsacienne intègre le groupe compétition et s’illustre localement. En minimes, elle est recrutée par le pôle Espoirs Vosges et pendant ces deux années, elle monte sur plusieurs podiums aux championnats de France et obtient de bons résultats au niveau européen.
Privée de ski pendant un an et demi
À cette époque, on lui propose d’intégrer le pôle Espoirs France d’Albertville mais elle refuse. « J’avais 15 ans, c’était loin de chez moi et je n’étais pas du tout préparée à un tel niveau », confie la jeune fille. Elle s’inscrit donc à Alsace ski compétition, une structure d’entraînement qui accueille les skieurs alpins motivés par la compétition tout en restant inscrit dans leur club d’origine*. Si une fracture de la jambe à 17 ans la prive de glisse pendant un an et demi, elle revient plus motivée que jamais et commence à monter au niveau national. « L’année dernière, j’ai terminé à la seconde place de la coupe de France dame toutes catégories », se félicite la jeune.
En 2011, elle a participé à ses premières Universiades avec l’équipe de France en Turquie, son meilleur souvenir sur le plan événementiel. « C’est une réplique des Jeux olympiques au niveau universitaire, nous étions équipés de la tête au pied, il y a eu une cérémonie d’ouverture où nous avons défilé. C’était la première fois que j’allais si loin pour skier ! »
Élaborer des stratégies
La jeune fille côtoie en effet les sommets moins lointains de Suisse, d’Allemagne, d’Italie et d’Autriche habituellement, que ce soit pour les entraînements et les stages de juin à novembre ou pour la saison hivernale. Margot confie que ce sport lui apporte beaucoup au quotidien. « J’apprends à gérer mon stress, à être autonome, à vivre en groupe même si c’est un sport individuel. Le ski alpin procure de nombreuses sensations et puis chaque entraînement est différent : la neige est plus ou moins bonne, les tracés divergent. Ce n’est jamais répétitif. » En slalom, sa discipline favorite, elle aime élaborer des stratégies pour sans cesse essayer de réduire ses temps entres les deux manches disputées dans cette épreuve.
Aux Universiades d’hiver de ce mois de décembre en Italie, Margot tentera de monter sur le podium mais elle ne se met pas la pression car elle le sait : « Il y aura certainement du niveau ».
Floriane Andrey
*Margot est licencié au ski-club Sainte-Marie-aux-MinesEspace avenir, service orientation, stage, emploi de l’Université de Strasbourg, et ses partenaires ont organisé, dans le cadre de l’opération « Prêt pour l’emploi ! », des simulations d’entretien d’embauche pour les étudiants en recherche de stage et d’emploi jusqu'au 18 novembre dernier. Quelque 70 professionnels et 50 enseignants ou chargés d'insertion ont animé près de 90 ateliers.
Quelque 300 étudiants de diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (Deust) 2e année, de licence 3, de licence professionnelle, de master, doctorants et anciens diplômés de l’Université de Strasbourg ont pu se tester face à deux recruteurs et un enseignant ou un chargé d’insertion de l’Université de Strasbourg pour un entretien d’embauche fictif, mais très réaliste. « C'est un peu moins que ce que l'on espérait mais cela s'explique en partie par le fait que beaucoup de choses sont organisées dans les composantes en matière d'insertion aujourd'hui », explique Yannick Achard-James de l'Espace avenir.
En tout cas, les retours sont très positifs. Si les étudiants ont trouvé ces simulations d'entretien très profitables, les professionnels aussi étaient très satisfaits. « La belle qualité de nos étudiants a été soulignée en même temps qu'un préparation encore insuffisante à l'insertion », affirme Yannick Achard-James.
La dernière table-ronde de l'opération se déroule ce vendredi 22 novembre à 14 h 30 au Patio, dans le cadre des Journées Alumni. Des diplômés de l'Université de Strasbourg et des accompagnateurs à la création d'entreprise viendront donner leurs conseils et partager leurs expériences.
Une soirée de clôture est organisée mercredi 27 novembre 2013 en présence de tous les protagonistes de l'opération Prêt pour l'emploi. Une occasion pour les enseignants d'avoir un retour sur la prestation de leurs étudiants dans ce délicat exercice qu'est l'entretien de recrutement.
À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre, le Service universitaire de médecine préventive et de promotion de la santé (Sumps) de l’Université de Strasbourg s’engage aux côtés des associations en organisant différentes actions.
Le Sumps organise des actions d’information et de sensibilisation des étudiants aux risques d’infection par le VIH, les hépatites et autres infections sexuellement transmissibles (IST) et favorise l’accès au dépistage sur les différents campus.
Plusieurs actions d’information et sensibilisation au dépistage, animées par des médecins et infirmières, sont organisées en partenariat avec la MGEL et les associations Sida Info Service et SOS Hépatites Alsace : mercredi 27 novembre 2013 de 11 h à 15 h à l’Insa, jeudi 28 novembre 2013 de 11 h à 15 h dans le hall de l’Institut Le Bel et vendredi 29 novembre 2013 de 11 h 30 à 14 h au resto U Paul-Appell.
Exposition et mise à disposition de documents de prévention sur le VIH/Sida, les hépatites et les autres IST et consultations de dépistage en non-stop, sans rendez-vous, dans le cadre du Centre de dépistage et d'information gratuit (CDIG).
Consultations de dépistage sur place : entretiens pré-test et prélèvements sanguins lundi 25 novembre 2013 de 11 h 30 à 14 h et remise des résultats vendredi 29 novembre 2013 de 11 h 30 à 14 h.
Lundi 25 novembre 2013, information et mise à disposition de documents de prévention sur le VIH/Sida, les hépatites et autres IST.
Consultations de dépistage sur place : entretiens pré-test et prélèvements sanguins lundi 2 décembre 2013 de 11 h 30 à 14 h et remise des résultats mercredi 4 décembre 2013 de 11 h 30 à 14 h.
Renseignements : Sumps - 6 rue de Palerme, Strasbourg - 03 68 85 50 25 - courriel - site web.
Semia, l’incubateur d’entreprises innovantes d’Alsace, associé à l’Université de Strasbourg et la Fondation Université de Strasbourg organise dans le cadre d’Etena, le Pôle de l’entrepreunariat étudiant, le concours de l’étudiant entrepreneur innovant 2013 pour soutenir des étudiants entreprenants s’impliquant dans la création d’entreprise à contenu innovant en Alsace.
Ce concours, organisé avec le soutien de l’Université de Haute-Alsace et d’Alsace Tech, est ouvert à tous les étudiants des universités de Haute-Alsace et de Strasbourg, de l’Insa et des Hôpitaux universitaires, et d’une façon générale à tout étudiant de formation supérieure en Alsace. Ceux-ci doivent être en possession d’une carte d’étudiant en cours de validité ou expirée depuis un an tout au plus.
Par innovation, il faut comprendre une idée créative ou invention ayant identifié son marché. Les trois lauréats du concours remporteront un financement d’un montant maximum de 10 000 euros, un accompagnement personnalisé par Semia durant une période de 12 mois, un accès à des locaux de co-working à Strasbourg ou à Mulhouse et des invitations à des programmes de formation liés à l’entrepreunariat.
L’évaluation des formations par les étudiants - Campagne 2012/2013
Envoyez votre info à lactu@unistra.fr avant le mercredi 11 décembre midi pour une parution le vendredi 13 décembre 2013. Consultez les dates des prochains numéros.